Lancée par la société de gestion Primonial en 2018, la SCPI Primofamily possède un parc de biens immobiliers résidentiels particulièrement sélectionnés par rapport à leur emplacement. Comme son nom l’indique, cette SCPI privilégie les logements familiaux. Zoom sur cette société civile de placement immobilier à patrimoine spécifique.
Le parc de Primofamily
Les biens immobiliers de cet actif sont implantés en majeure partie dans les grandes villes, ciblant une demande locative élevée. Ils sont situés non seulement dans les régions françaises, mais aussi dans certains pays européens. Les biens correspondent aux attentes aussi bien des petites familles que des familles recomposées, ou encore des seniors, vivant en couple ou en colocation. Dans tous les cas, les biens ciblent un emplacement de choix, le but étant de supprimer les éventuels risques locatifs pouvant compromettre la distribution de dividendes.
Primofamily en chiffres
Le prix de la part pour Primofamily en 2018 est de 191 euros, avec un minimum de 10 parts à souscrire. Sa valeur de retrait en revanche est de 173,52 euros. Au 31 décembre 2017, cette SCPI réalise un taux de distribution sur valeur de marché de 4,19%, ce qui représente une excellente performance pour une SCPI résidentielle. La capitalisation enregistrée est de 58,04 M€ au 30 juin 2018. Quant à son taux d’occupation financière, elle est de 95,50% à la fin du premier semestre 2018.
Le nombre de parts souscrites pour cette même période est de 303 882 parts, pour 23 associés.
Primofamily est une SCPI de rendement à capital variable. Elle affiche un taux de risque relativement modéré par rapport aux autres SCPI de sa catégorie, c’est-à-dire une SCPI spécialisée. Celle-ci ne peut toutefois être souscrite au sein d’un contrat d’assurance-vie.
Les avantages de souscrire à l’immobilier collectif
Investir dans l’immobilier collectif, c’est avoir accès à celui-ci à partir de quelques milliers d’euros. En effet, le total des fonds collectés par l’ensemble des associés va servir à financer l’achat du bien immobilier. C’est la société de gestion qui se charge alors des missions suivantes :
- émettre les parts de SCPI
- réunir les fonds nécessaires à l’achat du bien
- cibler le bien par rapport à de multiples facteurs qui vont définir la stratégie d’exploitation
- prendre en main les travaux de rénovation et de réparation, au besoin, en particulier s’il s’agit d’un bien ancien
- se charger des travaux d’entretien et de gestion courante
- assurer la gestion administrative
- chercher les locataires
- signer les baux locatifs, les renouveler ou les résilier
- effectuer les recouvrements des loyers
- prélever les frais de gestion et de réparation et reverser la part de loyers à chaque investisseur, en fonction du montant de leur apport initial
- renouveler le parc en fonction de la politique mise en place
- reverser les éventuelles plus-values réalisées aux investisseurs
Autre avantage par rapport à l’investissement dans l’immobilier locatif : la possibilité de profiter des devises, si le parc s’étend jusqu’à l’international.
Quelles sont les différentes familles de produits de la pierre-papier ?
Les plus connues et les plus âgées sur le marché de la pierre-papier sont les SCPI. Pourtant, leur liquidité constitue plus ou moins un de leurs points négatifs. Les sociétés de gestion ont mis au point de nouveaux actifs qui sont des SCPI revisitées. Ce sont les OPCI ou organismes de placement collectif immobilier. Ce qui différencie SCPI et OPCI : leur composition. Afin d’offrir une meilleure liquidité à la sortie d’investissement, les OPCI intègrent des valeurs mobilières et un certain pourcentage de liquidités. La majorité des actifs est toutefois constituée de biens immobiliers, reprenant la stratégie relative à l’acquisition des parcs de SCPI. C’est-à-dire le mix et la diversification sur le plan typologie, thématique, géographique, etc.